La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH) a clôturé ce vendredi 08 novembre 2024 quatre journées d’ateliers de renforcement des capacités visant à faciliter le suivi et la mise en œuvre des recommandations issues de l’Examen Périodique Universel (EPU) du Sénégal. Organisés en partenariat avec UPR-Info et la Rencontre Africaine pour la Défense des Droits de l’Homme (RADDHO), ces ateliers ont rassemblé des représentants du gouvernement, des organisations de la société civile et des ONG.
Ces quatre journées ont permis d'approfondir la compréhension des enjeux de l’EPU, en particulier sur les recommandations formulées lors du dernier passage du Sénégal à Genève, le 22 janvier 2024. La Présidente de la CNDH, dans son discours de clôture, a salué la « forte présence des représentants de toutes les parties prenantes, témoignant de l’engagement du Sénégal à adopter les meilleures pratiques pour garantir le respect de ses obligations internationales en matière de droits de l’Homme. »
Les discussions ont porté sur les thématiques suivantes :
Le cadre et les objectifs de l’EPU : un rappel du processus et des recommandations formulées.
Rôle de la société civile et des ONG : leur importance dans la mise en œuvre et le suivi des engagements du Sénégal.
Stratégies et bonnes pratiques : les méthodes pour assurer un suivi efficace et transparent des recommandations.
Collaboration gouvernementale : les actions concrètes et exemplaires pour une application effective des recommandations de l’EPU.
Lors de la dernière journée, des discussions multipartites ont réuni les différents acteurs pour établir une feuille de route et des indicateurs de suivi. Ce dialogue vise à harmoniser les efforts entre le gouvernement, les OSC, et la CNDH, pour que les recommandations de l’EPU soient intégrées dans les politiques publiques de manière durable.
Ces ateliers s’inscrivent dans un contexte de transformation institutionnelle pour le Sénégal. La présidente de la CNDH a rappelé que le Comité Sénégalais des Droits de l’Homme (CSDH) est désormais devenu la Commission Nationale des Droits de l’Homme du Sénégal (CNDH), suite à la promulgation de la Loi 2024-14 le 18 septembre 2024. Ce nouveau statut renforce les missions et le mandat de la CNDH, désormais mieux équipée pour collaborer avec toutes les parties prenantes.
Vers une Mobilisation Permanente pour les Droits de l’Homme.
Au terme de ces ateliers, la CNDH entend débuter immédiatement la mise en place de la feuille de route établie. La présidente a déclaré : « Le Sénégal doit continuer d’être un modèle en matière de protection des droits humains en Afrique. Nous comptons sur l’engagement de chacun pour relever les défis à venir. »
Ces ateliers auront permis de poser les bases d’une
approche collaborative et structurée pour garantir que les recommandations de l’EPU ne restent pas de simples engagements formels, mais se traduisent en améliorations concrètes pour tous les citoyens sénégalais.
