Ce dimanche 17 novembre 2024, le Comité Sénégalais des Droits de l’Homme (CSDH) a déployé une mission d’observation des élections législatives. Sous l’initiative Wooté Thi Diam, notre salle de veille a été établie à l’hôtel Azalaï Dakar. Cette mobilisation vise à garantir des élections transparentes et pacifiques à travers le suivi rigoureux des opérations de vote.
Au cours de cette journée, nous avons reçu plusieurs personnalités, témoignant de l’importance de cette initiative :
• Monsieur Léonardo Santos SIMÃO, Représentant spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel.
• Madame Aminata MAIGA, Coordonnatrice Résidente du Système des Nations Unies au Sénégal.
• Monsieur Robert KOTCHANI, Représentant Régional du Haut Commissariat des Droits de l’Homme.
• Monsieur Maxime HOUIMATO, Directeur Régional de l’ONUFEMMES pour l’Afrique de l’Ouest.
• Monsieur Seydou KANE, accompagné de sa délégation de l’Organisation Internationale de la Francophonie.
• Madame Alexandra HELDT, Directrice de la Fondation Friedrich Naumann.
• Monsieur Alioune Tine, Fondateur du Think Tank Afrikajom Center.
• Monsieur Birane SÈNE, Directeur Général des Élections.
• Monsieur Abdoulaye SYLLA, Président de la CENA.
Les données récoltées dans 12 régions et 18 départements démontrent :
• Participation inclusive :
• 33 % des membres du personnel technique sont des jeunes (18-35 ans).
• 39 % des membres du personnel technique sont des femmes.
• 40 % des votants sont des femmes, et 52 % sont des jeunes.
• L’assistance aux personnes handicapées est effective.
• Garanties des droits liés au processus électoral :
• 99 % des bureaux de vote garantissent le secret du vote.
• 99 % des formalités liées au vote respectées.
• Affichage des dispositions du Code électoral dans 99 % des bureaux.
• Accessibilité et absence de menaces :
• 99 % des bureaux de vote étaient accessibles.
• Aucune menace ou arrestation observée dans les bureaux de vote.
• Représentation des femmes et jeunes dans les responsabilités électorales :
• 6 % des présidents de bureaux de vote étaient des femmes.
• 13 % des forces de l’ordre mobilisées étaient des femmes.
• Absence de violences significatives :
• Seulement 7 % des lieux de vote ont rapporté des victimes de violences.
• 0 % d’arrestations ou de menaces dans les bureaux de vote.
La CNDH remercie ses partenaires OIF, Fondation Fiedrich NAUMANN et le HCDH/BRAO et observateurs pour leur engagement envers un processus électoral démocratique.
